Les 5 fils de Marco PietroniroMarco Pietroniro s’est fait un nom en tant qu’entraîneur-adjoint des Foreurs de Val-d’Or. Il a remporté la Coupe du Président l’an dernier avec son fils Phil dans l’alignement. Aujourd’hui, il a pris place derrière le banc du Drakkar de Baie-Comeau. Saviez-vous que monsieur Pietroniro est père de quatre autres fils?
Phil est maintenant âgé de 20 ans et porte les couleurs des Tigres de Victoriaville. Chad (à gauche sur la photo) est majeur au Canada. Matteo (à droite) a 16 ans et est un espoir de l’Armada de Blainville-Boisbriand. L’organisation en a fait un choix de quatrième ronde au dernier repêchage.
Il y en a deux plus jeunes âgés de 12 et 14 ans qui sont impliqués dans le hockey mineur de la Côte-Nord. Marco Pietroniro a déplacé ses deux plus jeunes avec sa femme l’été dernier en acceptant l’offre de Steve Ahern.
Le parcours de ChadEn 2012-2013, il a brièvement joué pour les Cantonniers de Magog dans le Midget AAA le temps de neuf matchs. La saison suivante, il enfile l’uniforme des Forestiers d’Amos. Il obtient 19 points en 30 matchs. Il a été ralenti par une blessure qui lui a fait rater près de deux mois. Il a dépanné les Foreurs pour sept soirées.
L’été dernier, les Musketeers de Sioux City en ont fait un choix de 19e ronde en 2014 au repêchage de la USHL. Il n’aura fait que passer dans cette organisation puisqu’il y a été échangé aux Capitols de Madison. « L’homme qui m’a sélectionné à Sioux City a quitté l’organisation pour Madison et me voulait dans son équipe. C’est lui qui a orchestré l’échange. »
Maintenant un VikingPendant la pause de Noël, Ahern a conclu une entente avec les Foreurs pour acquérir les services de Chad. Ce dernier a donc délaissé son équipe dans la USHL pour rejoindre le Drakkar de Baie-Comeau dès le début du mois de janvier. Il a d’ailleurs joué son premier match le 7 janvier contre les Remparts de Québec. « En jouant avec Val-d’Or l’an dernier, j’ai perdu mon éligibilité dans la NCAA. Je sentais que de venir à Baie-Comeau allait être la meilleure chose pour moi. »
Il y a quelques années, Patrick Roy, alors derrière le banc des Remparts, avait eu la chance d’être l’entraîneur-chef de ses deux fils Jonathan et Frédérick. Tel que mentionné plus tôt, Marco entraînait Phil l’an dernier. Après une demi-saison sans fils parmi sa troupe, il a la chance de compter Chad comme soldat, mais aucun traitement de faveur pour le deuxième plus vieux. « À la patinoire, c’est mon coach. À la maison, c’est mon père », affirme-t-il.
Justement, le père peut utiliser son fils tant à la défense qu’à l’attaque. Utilisé à l’avant à sa première rencontre et listé comme défenseur sur le site officiel du Drakkar, Chad ne se préoccupe pas de son rôle. « Comme mon frère Phil, je peux faire les deux. Ça ne me dérange pas du tout. »
Les cinq frères ont passé un nombre incalculable d’heures à jouer au hockey dans le sous-sol de la résidence familiale. Phil et Chad ont souvent joué dans la même équipe, mais ont également eu à s’affronter dans ces rencontres familiales. Ils vont renouer avec ces batailles sans merci le 9 janvier prochain lorsque le Drakkar va rendre visite aux Tigres. « C’est vraiment spécial de jouer à un tel niveau contre son frère. Ça va être une très belle expérience », de dire le jeune homme avec enthousiasme.
À 5’9 et 170 lbs, Chad Pietroniro ne connaît pas la peur, ni le danger. Il est énormément intense et des fois, ça peut jouer contre lui. Il a été suspendu trois fois cette saison à Madison. Il traîne bien malgré lui un bagage d’indiscipline qu’il va devoir abandonné s’il ne veut pas faire la connaissance de Raymond Bolduc, préfet de discipline de la LHJMQ. « Ce ne sont pas des suspensions pour des gestes salauds, ce sont des règlements propres à la USHL. »
Il a fait honneur à sa réputation dès les premières minutes où il a porté le chandail du Drakkar. Le nouveau numéro 47 n’a pas hésité à déranger l’adversaire et à se mettre le nez dans le trafic. Il jouera assurément une année et demie à bord du navire, peut-être même une dernière à 20 ans si les astres sont alignés.
