Quand le défenseur Kevin Shattenkirk a fait le choix de se joindre aux Rangers de New York au cours de l’été, plusieurs facteurs sont entrés en ligne de compte.
L’arrière de 28 ans a paraphé le 1er juillet dernier une entente de quatre ans d’une valeur de 26,6 M$ avec la formation de la Grosse Pomme. Le natif de New Rochelle, dans l’État de New York, a fait le choix de se joindre à l’équipe de son enfance, mais aussi celui de se rapprocher de sa famille.
«Au moment de prendre ma décision, c’était surtout une question d’avoir l’occasion de jouer à la maison, c’est certain, a déclaré Shattenkirk, mardi, au centre d’entraînement des Rangers. Je voulais aussi me joindre à une équipe qui aurait une chance de gagner la Coupe Stanley durant mon séjour avec l’organisation. Je n’ai pas vu de meilleure option ailleurs qu’ici.»
Même si les Rangers ont mis la main sur un seul championnat en 77 ans et que la forme du gardien Henrik Lundqvist, maintenant âgé de 35 ans, demeure un point d’interrogation, Shattenkirk estime que l’organisation bâtit année après année une équipe capable de se rendre jusqu’au bout.
«Ce n’est pas une équipe qui cherche à reconstruire durant une certaine période de temps et chaque année, l’organisation fait le nécessaire pour faire de ce groupe une équipe capable de gagner le championnat. En ce sens, c’est difficile de parler d’une fenêtre d’opportunité ici, parce que cette équipe a toujours été une prétendante à la Coupe Stanley depuis que je suis dans cette ligue.»
À New York, Shattenkirk aura également l’occasion d’évoluer aux côtés de son compatriote Ryan McDonagh à la ligne bleue. Ce tandem sera crucial aux succès des Rangers qui viseront une huitième participation aux séries éliminatoires consécutives, mais surtout, une première Coupe Stanley depuis la conquête historique de 1994.
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