23 résultats trouvés pour 10

Avec une récolte de 7 buts et 1 passes décisive en 5 matchs, le #10 de l'Impact Nacho Piatti a été nommé joueur du mois en MLS.

Les Budweiser Duels ont permis d'établir la grille de départ de la 57ème édition du DAYTONA 500, la première épreuve du championnat 2015 en NASCAR Sprint Cup Series.

Depuis dimanche deux positions étaient connues, celles de Jeff Gordon pour la pole ainsi que celle de son coéquipier Jimmie Johnson pour la deuxième place. Les Budweiser Duels ayant livré leur verdict, les 41 autres positions sont désormais connues.

Quarante-neuf pilotes étaient engagés pour The Great American Race, ils sont donc six à ne pas avoir leur place au départ, il s'agît de Ron Hornaday Jr., Justin Marks, Brian Scott, Alex Bowman, Josh Wise et Jeb Burton.


1. #24 Jeff Gordon
2. #48 Jimmie Johnson
3. #88 Dale Earnhardt Jr.
4. #18 Kyle Busch
5. #22 Joey Logano
6. #19 Carl Edwards
7. #14 Tony Stewart
8. #16 Greg Biffle
9. #15 Clint Bowyer
10. #78 Martin Truex Jr.
11. #4 Kevin Harvick
12. #21 Ryan Blaney(i)
13. #5 Kasey Kahne
14. #44 Reed Sorenson
15. #1 Jamie McMurray
16. #66 Mike Wallace
17. #40 Landon Cassill
18. #51 Justin Allgaier
19. #35 Cole Whitt
20. #10 Danica Patrick
21. #27 Paul Menard
22. #31 Ryan Newman
23. #95 Michael McDowell
24. #41 Kurt Busch
25. #23 JJ Yeley(i)
26. #38 David Gilliland
27. #46 Michael Annett
28. #34 David Ragan
29. #42 Kyle Larson    
30. #3 Austin Dillon  
31. #33 Ty Dillon(i)
32. #17 Ricky Stenhouse Jr.
33. #43 Aric Almirola
34. #55 Michael Waltrip
35. #20 Matt Kenseth
36. #83 Johnny Sauter(i)
37. #6 Trevor Bayne  
38. #9 Sam Hornish Jr.
39. #2 Brad Keselowski
40. #47 AJ Allmendinger  
41. #13 Casey Mears
42. #11 Denny Hamlin  
43. #32 Bobby Labonte

Après avoir disposé aisément 6 à 0 de la pire équipe de la LHJMQ mercredi dernier, les Remparts avaient un tout autre défi samedi soir : les Wildcats de Moncton, première formation au classement général avec 59 points. Alex Dubeau a été la grande vedette de la soirée en route vers une victoire de 3 à 2 des visiteurs devant 10 162 spectateurs qui espéraient un scénario différent.

Tôt dans le match, les Remparts ont pris les devants 2 à 0 par l’entremise d’Anthony Duclair et de Massimo Carozza. On dit que c’est la pire avance à détenir lors d’un match de hockey, il faut croire que oui. Ivan Barbashev et Noah Zilbert ont répliqué avant la fin du premier engagement pour porter la marque à 2-2.

Le reste de la soirée se résume en un nom : Alex Dubeau. Chancelant vendredi soir, il a arrêté 41 rondelles pour signer sa 24e victoire de la campagne. Les deux entraîneurs, Darren Rumble et Philippe Boucher, ont remarqué l’excellent travail du cerbère de 20 ans en le qualifiant d’extraordinaire.

Boucher était toutefois mécontent du manque d’opportuniste de ses joueurs. « Ce n’est pas la première fois que j’en parle, ça doit faire trois semaines ou un mois. Nous avons dominé, nous étions en contrôle, on s’est laissé aller. »

Les journalistes ont demandé à parler avec Duclair après la rencontre et celui-ci ne s’est pas défilé du tout devant les membres de la presse : « C’est bon pour le moral et pour la confiance, a-t-il dit à propos de son premier but avant d’enchaîner : Il y a du positif, mais on a perdu, c’est inacceptable. Dans les sept derniers matchs, nous avons une fiche de 1-6, il faut se réveiller et se regarder dans le miroir. On a marqué deux gros buts, on pensait ça allait être facile. »

Au cours du point de presse, Boucher a déclaré que son joueur-vedette «pouvait mieux jouer que ça, mais il n’est pas le seul. » Mis au courant de la déclaration du miroir, le grand manitou ne sentait pas le besoin de contredire le #10 : « Tant mieux si tout le monde a un miroir chez eux, il y en a qui vont pouvoir se regarder dedans », a-t-il imagé.

La défensive a déjà mieux paru

En troisième, Marc-Olivier Roy a lancé la rondelle dans les gradins et l’arbitre l’a envoyé au cachot pour avoir retardé le match. La pénalité de l’espoir des Oilers d’Edmonton s’est avérée coûteuse puisque Cameron Askew a marqué le but vainqueur sur un retour de lancer. « Une pénalité très très très coûteuse. Les arbitres nous ont laissé jouer (quatre pénalités mineures, deux par équipe), c’était parfait, mais on s’est tiré dans le pied », avait à dire Boucher sur son #11.

Les défenseurs des locaux ont déjà connu de meilleures soirées. Tous les buts des Wildcats ont été inscrits près du filet de Fucale. « Leur rôle est de protéger le devant du filet, mais les buts viennent de là. Ça été plus difficile en arrière. [...] Personne ne pèse sur le bouton panique, mais c’est une année importante, il faut gagner des matchs. »

Rien pour aider, au cours de la soirée, les Diables rouges ont perdu un soldat. Brian Lovell a plongé pour couper une passe, mais s’est blessé « au haut du corps » sur la séquence et n’est pas revenu au jeu. « Je n’ai pas eu le temps de m’informer [de son état de santé]. »

Opportunisme des visiteurs

Plusieurs partisans sont étonnés de voir les chats sauvages en tête de la LHJMQ. Ceux-ci se devaient de connaître une belle soirée de travail à la suite de leur gênante performance de la veille face à l’Armada de Blainville-Boisbriand (défaite de 8 à 3). Avec une bonne défensive, un gardien qui ferme la porte et une attaque qui capitalise, on comprend mieux pourquoi ils sont une équipe à considérer.

« Je suis fier de mes gars, a dit Rumble. Ils étaient prêts à jouer, j’ai aimé leur effort. On a trouvé une façon de l’emporter. Hier soir, c’était embarrassant, on n’a pas joué au hockey hier et je suis fier de la façon dont ils ont répondu. »



Dans le calepin...

- On se rappelle que le dernier match entre les deux formations avaient fait jaser. Will Smith a sorti le genou pour mettre en échec Cody Donaghey. Depuis ce soir de décembre, Donaghey n’a pas remis les pieds sur une patinoire et sa saison est terminée. Ce soir, dès la mise au jeu initiale, Marcus Cuomo a lancé une invitation à Smith pour régler des comptes, mais a dû essuyer un refus.

- C’était un retour au Colisée Pepsi pour Taylor Burke. Le vétéran de vingt ans ne fournissait pas la marchandise, il a donc été échangé aux Wildcats de Moncton qui en ont fait leur capitaine. Comme on dit, sur la patinoire, il n’y a pas d’amis. Dans les premières minutes du match, Burke a solidement plaqué Nikolas Brouillard derrière le filet; le #15 a quitté la patinoire avec de l’aide d'un soigneur et d'un coéquipier. Il est rapidement revenu au jeu. Entre temps, Anthony Duclair s’en était pris à Burke.

- Donovan Rehill, Giancarlo Fiori, Olivier Thibodeau, Jesse Sutton et Jérôme Verrier n’étaient pas en uniforme.

- Les Wildcats sont la première équipe cette année à atteindre le cap des 60 points.

Deux années de suite, en 2012 et en 2013, Jean-Sébastien Dea se présente au repêchage de la LNH, mais à chaque fois, il quitte l’amphithéâtre sans chandail, ni casquette et sans jamais appartenir à une équipe de la LNH. Malgré cela, le voilà dans la ligue américaine au deuxième rang des pointeurs de son équipe. L’histoire d’un gars qui revient de loin.

La première fois, il avale la pilule et redouble d’ardeur. La deuxième, c’était après une saison de 45 buts. En séries, il avait obtenu 21 points en 14 matchs et avait mené son équipe en troisième ronde. Après la séance de sélection, il avait même envoyé un tweet coup de poing : Destroyed. Tout de suite après, les Canadiens de Montréal lui envoient une invitation pour le camp de développement. « Ça été dur sur le moment d’être ignoré, mais plusieurs belles choses sont arrivées par la suite. Trois jours après, j’étais sur la glace du Complexe Bell. Je n’avais pas de temps pour être déçu. J’ai aussi été au camp des Penguins de Pittsburgh ensuite. J’ai pris cette expérience comme une source de motivation pour revenir plus fort. »

Quand il dit ça, nous devons le croire. Il se présente à titre de joueur invité au camp d’entraînement des Penguins et satisfait l’organisation au point qu’on lui demande d’apposer son nom au bas d’un contrat professionnel. Il reprend le chemin de Rouyn-Noranda pour sa dernière saison dans la LHJMQ. « À mon retour, j’étais vraiment déterminé à aider l’équipe à gagner. Nous avons eu un nouvel entraîneur-chef [Gilles Bouchard en remplacement d’André Tourigny], c’était une adaptation pour tout le monde, mais la transition s’est bien passée. J’avais une bonne communication avec lui. On savait où on s’en allait. J’ai eu un lent départ, mais j’ai fini la saison en force avec 49 buts. J’aurais aimé me rendre plus loin en séries, mais je voulais finir ma carrière à Rouyn-Noranda. C’est une place qui me manque. Tout a été incroyable : ma pension, l’organisation et les amitiés. »

Un homme qui a eu un grand impact sur la carrière de Dea est sans contredit André Tourigny, aujourd’hui entraîneur-adjoint avec l’Avalanche du Colorado. L’ancien #10 de la meute a commenté la relation avec son ancien entraîneur : « André m’a beaucoup aidé pour débuter ma carrière. Il a été très dur avec moi. Cela m’a permis d’être où je suis rendu aujourd’hui. Il a toujours cru en moi et c’est pour cette raison qu’il était toujours là pour me remettre sur le droit chemin. Je suis extrêmement content pour lui. Il mérite amplement d’être dans la LNH, c’est le meilleur entraîneur que j’ai eu. »

Première saison professionnelle



En attendant de jouer son premier vrai match dans le circuit Bettman, Dea a participé à une rencontre hors-concours lors du dernier camp d’entraînement en Pennsylvanie. Des souvenirs impérissables dans sa mémoire : « Mon dernier camp à Pittsburgh a été incroyable. J’ai eu un excellent camp des recrues et ça m’a permis d’arriver au camp en pleine confiance. Le match que j’ai joué était incroyable, c’était en quelque sorte un rêve devenu réalité. J’ai beaucoup appris. »

À 20 ans, le Laprairien a fait sa place dans la AHL. Normalement, cette transition nécessite une adaptation et à ce moment-ci, ce n’est pas la production qui importe, mais bien la progression du joueur en général. Dea le savait bien, mais à sa grande surprise, la production est présente : 19 points en 35 joutes avec les Penguins de Wilkes-Barrie, club-école des Penguins de Pittsburgh. Pas pire pour une recrue qui n’a jamais goûté aux joies du repêchage. « Je ne m’y attendais pas du tout. Je suis arrivé ici en voulant faire l’équipe pour ne pas retourner junior. J’ai saisi ma chance avec tous les blessés. Je continue de travailler fort chaque jour pour être un meilleur joueur. Je suis très content de la manière dont les choses se déroulent. J’aimerais jouer mon premier match dans la LNH, mais je concentre à bien faire et le reste va suivre. »

Il se dit bien content de ses statistiques personnelles, mais en parlant au nom de son équipe, il place la barre très haute. À ce jour, le club ferme de la bande à Sidney Crosby est au premier rang de sa division. « J’aimerais bien remporter la Coupe Calder, nous avons une très bonne équipe et un bon personnel d’entraîneurs. »

Pas surpris des succès de Kucherov et Andrighetto



Lors de la campagne 2012-2013, André Tourigny a eu la main heureuse lorsqu’il a jumelé Dea aux deux Européens, Sven Andrighetto (Suisse) et Nikita Kucherov (Russie). Les trois attaquants ont fait des flammèches tout en donnant plusieurs maux de tête à tous les gardiens adverses.

Aujourd’hui, Kucherov s’impose parmi les attaquants les plus dominants de la LNH avec le Lightning de Tampa Bay et Andrighetto a un pied dans la porte avec les Canadiens de Montréal. « Ce sont probablement les deux meilleurs joueurs avec qui j’ai eu la chance de jouer. Ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient sur la glace. C’est un privilège d’avoir eu la chance de jouer avec eux. On avait tellement de plaisir ensemble et c’est probablement ce qui faisait notre force. Les deux méritent pleinement tout ce qui leur arrive. Je ne suis pas du tout surpris des succès de Sven et Nikita. Ils ont tellement de talent, c’est incroyable. Je n’ai que de bons mots à leur sujet. »

L’histoire de Jean-Sébastien Dea est la preuve que le repêchage n’est pas une science exacte et qu’il ne fait pas foi de tout. Nul ne sait où son parcours se terminera, mais qu’il soit là avant d’être majeur aux États-Unis est déjà un excellent tour de force.