Deux points de suture, de la colle et une bonne frousse pour Jérôme Verrier

Jérôme Verrier a eu besoin de deux points de suture et de la colle pour réparer la lacération dont il a été victime au visage.

Jérôme Verrier a craint le pire après qu’un patin l’a atteint au visage, samedi soir, dans le match opposant les Remparts aux Foreurs de Val-d’Or. Il en ressort finalement avec deux points de suture, de la colle et une bonne frousse!

Le vétéran patineur se retrouvait sur la glace du Colisée Pepsi, lundi, lors du retour au travail de son équipe après avoir bénéficié d’une journée de congé la veille. Outre une coupure de quelques centimètres à la joue droite, Verrier était pratiquement frais comme une rose et il n’en tiendra pas rigueur à Jan Mandat, son assaillant.

«Quand tu vois un patin venir devant toi, ce n’est jamais le fun. Au début, je ne savais pas trop d’où la douleur provenait. C’était répandu, et quand Steve (Bélanger, le thérapeute sportif) est arrivé, il m’a rassuré en disant que c’était au visage. Ma face est déjà assez amochée, une de plus ou de moins, ce n’est pas plus grave que ça! Ma blonde m’aime pareil!» a lancé en riant le numéro 77, qui a déjà raté 28 rencontres cette saison en raison de multiples blessures.

«J’ai revu la séquence: j’ai reçu un double-échec dans le dos et je suis tombé dans les jambes du joueur (Mandat) des Foreurs. Il m’a accroché avec son patin. C’est un accident et je n’en veux à personne. On joue avec des lames et on n’a qu’une demi-visière. Ce sont des choses qui peuvent arriver.»

Élogieux à l’égard de son attaquant pour la besogne qu’il accomplit depuis une dizaine de matchs, Philippe Boucher se serait mal vu perdre ses services à l’aube des séries. Il a vite été rassuré après l’incident. «Il m’a fait peur! Ça aurait été surtout de valeur pour lui d’être encore en dehors l'alignement dans une année qui n’a pas été facile pour lui», a avoué l’entraîneur en chef des Remparts.